Pour un soleil de femmes 1

Collection Les HSE


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Pour un soleil de femmes 1

Chroniques d’un soleil de combats en poésie de Lucie Delarue Mardrus à Claude de Burine
Christophe DAUPHIN

Essai

ISBN : 9782912093905
PARUTION : octobre 2025
488 pages - 15 x 21,5 cm
20 €


  • Présentation
  • Du même auteur

Les deux volumes qui constituent Pour un soleil de femmes, sont des livres rencontres et de voyages dans le temps (du tout début du XXe siècle à nos jours), dans différents pays (de la France à l’Iran, en passant par l’Espagne, l’Arménie, le Bangladesh, l’Ukraine, le Liban ou la Palestine), à partir des œuvres-vies de femmes, poètes pour la plupart, mais pas seulement, qui embrasent et embrassent autant d’époques que de contrées, de rêves que de réalités et des combats.

Voici dix-sept portraits de femmes, de la chronique à l’essai : les femmes du surréalisme :  Jeanne Bucher, Nusch Eluard, Suzanne Césaire, Gisèle Prassinos, Madeleine Novarina, Joyce Mansour, Virginia Tentindo, Annie Le Brun. Puis les femmes de la Poésie pour vivre : Renée Brock, Thérèse Plantier, Thérèse Manoll, Cécile Miguel, Alice Colanis, Maria Andueza Breton et Claude de Burine.

Ce premier volume s’ouvre sur le premier combat douloureux de l’essor de la femme en littérature et en poésie, en 1901, de la femme qui s’écrit elle-même et qui, parallèlement à l’œuvre, et même parfois en son sein, se prolonge dans la lutte contre les injustices, les inégalités. Lucie Delarue-Mardrus s’affirme comme une éclaireuse, alors que sa payse normande Thérèse Martin est, elle, écrasée par le poids de la religion. Les deux chapitres suivants sont consacrés aux femmes du surréalisme et de la Poésie pour vivre. Chez elles, la poésie n’est pas considérée comme un « genre » littéraire. L’écriture de nos poètes ne triche ni avec la vie ni avec l’être. Leurs mots ne sont jamais secs, mais gorgés de poésie vécue.

Ce qui relie toutes les femmes qui forment ce soleil ? La poète libanaise Joumana Haddad nous le dit peut-être lorsqu’elle écrit : « La force de se relever malgré tous les coups qu’elles reçoivent. Si nous recevons les mauvaises cartes à la naissance, elles démontrent qu’on peut malgré tout en faire quelque chose. Si les destinées de ces femmes ne se sont pas forcément déroulées comme elles l’auraient souhaité, chacune a résisté à sa manière. Elles ne se sont jamais abandonnées à leur destin.