Monique SAINT-JULIA

Monique SAINT-JULIA



« J’écris pour retrouver une voix, une musique, le parfum de moût fermenté, sentir sous la main le sifflement de la rampe cirée, retrouver des prés fleuris de jonquilles », dit de sa poésie Monique Saint-Julia elle-même. Née en 1938, à Perpignan, Monique Saint-Julia a commencé à écrire et à peindre très tôt, puis a pris des cours d’Art dramatique et de piano au Conservatoire de Musique à Paris. Elle a publié pour la première fois en 1958, à Rodez dans «Entretiens sur les Lettres et les Arts» que dirigeaient Jean Subervie et Jean Digot.  En tant que peintre, elle a exposé à Toulouse (Galerie le Biblion), Nantes, Paris (Galerie Antoinette) et Galerie Colette Dubois, en Angleterre à Bath et au London Art à Londres. Elle vit aujourd’hui à Revel dans le Lauragais. L’extrême sensibilité, ou même sensitivité, de cette écriture fervente impose à chaque détour le sentiment de la merveille, et le regard dont s’illumine ici la nature semble rendre grâce d’avoir été comblé. Des auteurs comme Gaston Puel, Gérard Bocholier ou Josette Ségura ont dit leur admiration pour le travail de ce poète, qui est également peintre. Monique Saint-Julia nous a confié six poèmes inédits qui font partie d’un ensemble intitulé Je vous écris. À lire : De mains pigeonnières et d’herbes libres (Guy Chambelland, 1973), La Grippeminaude (Guy Chambelland, 1977), In « Le Coffret à Poèmes », éd. Saint-Germain-des-Prés, 1984),  Belles Saisons (Guy Chambelland, 1988), Entre Jour (Le Tocsin des Mots, 2002), Un train de paysages (L’Arrière-Pays, 2005), Claire-Voie (n & b, 2008), Au fil des nuages (L’Arrière-Pays, 2009).

Paul FARELLIER

(Revue Les Hommes sans Épaules).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules


 
Dossier : PIERRE REVERDY et la poétique de l'émotion n° 32