Michèle LÉVY

Michèle LÉVY



Michèle Lévy, née le 23 juillet 1949 à Rueil-Malmaison, a fait ses études au lycée La Bruyère, à Versailles et à la Sorbonne, à Paris. Elle a commencé à écrire vers l’âge de quinze ans. Elle enseigne au Mans depuis 1975. Elle publie d’abord, en 1979, avec André Lévy, l’anthologie Poésie vivante en Sarthe, qui fédère un certain nombre de poètes sarthois partageant un certain nombre de convictions : le refus d’une poésie engagée, « utile », et de toute instrumentalisation de la poésie au service d’une idéologie ou d’un parti ; c’est au nom de ce principe que Christian Gorelli et le groupe « Paroles » se trouveront exclus de cette anthologie. Un autre principe, que l’on retrouvera plus tard dans « Donner à voir », est le rejet d’une poésie d’avant-garde, trop formaliste et hermétique. En somme, ce sont les principes mêmes que Jean Breton et Serge Brindeau avaient énoncé dans Poésie pour vivre, le Manifeste de l’homme ordinaire. Puis, avec André Lévy qui en est le président, elle participe en 1980 à la fondation du CREIS (Centre de Recherche et d’Etude sur l’Identité sarthoise), devenu par la suite le CRES (Création Recherche En Sarthe) toujours dirigé par André Lévy. En 1984, le CRES éclatera, certains créant la revue Pages Ouvertes qui n’aura que quatre numéros, de mars 1985 à 1987, les autres demeurant dans l’association recentrée sur l’histoire plus que sur la littérature, sous la présidence d’Alain Riffaud. Au même moment, en 1984, Alain Boudet fondait l’association « Donner à voir », à laquelle Michèle Lévy ne tarda pas à adhérer. Elle en assume aujourd’hui la présidence, tout en étant membre de l’Académie du Maine. À lire : Un cœur poussé vif, éd. Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1977. Ce soir d’angoisse métallique, Possibles, 1980. Une terre si tranquille, Le Dé bleu, 1981. Dans la limaille éblouissante du rêve, Du Guichet, 1985. Suite Antique, P.O.E.S., 1992. L’Argile et le Soleil, Les Presses Littéraires, 1997. Passion, Donner à Voir, 1999. Miroirs, recueil « à quatre mains » avec Georges Jean, Donner à Voir, 2001. Bourgeois… ,Le Noeud des Miroirs, 1979 et 2002. Jardins au merle rouge, AB éditions, 2002.



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules


 
Dossier : La parole est à PIERRE CHABERT n° 33