Germain ROESZ

Germain ROESZ



Poète, peintre et éditeur en Alsace (à l’enseigne des éditions Les Lieux-dits), Germain Rœsz, né à Colmar en 1949, est professeur honoraire (en théorie, pratique et sciences des arts) à l’université de Strasbourg. Nourri par ses recherches et sa quête poétique son œuvre trace un territoire entre rigueur et chaos, entre organique et minéral, entre l’histoire de la peinture (toute) et l’approche contemporaine. Il tente, dans un esprit de cohérence, de saisir - dans la peinture, dans la poésie - un espace qui est sa propre matrice, qui ouvre le monde. Une hétérogénéité voulue fait le don d’expériences renouvelées. Dans le champ strictement poétique, il réalise depuis 1994 des performances poétiques : lectures poésie/action avec des musiciens contemporains ou en solo Une urgence traverse la poésie de Germain Roesz, comme on peut le lire sur le site terreaciel.net : « celle d’une sorte de fragilité de la vie et de la recherche d’un souffle qui fait le rythme du poème. Cette poésie se nourrit des événements du monde, de leur absurdité souvent. Elle est en tangence avec l’alliance d’une origine et la saisie des soubresauts, des cassures, de l’inacceptable. Elle cherche à exprimer et la douleur du corps et la douleur du monde. Elle croit à la dimension émergente de l’infini dans tout mot. Les phrases justement naissent de cela et observent, et enseignent le poète. »

Christophe DAUPHIN

(Revue Les Hommes sans Epaules).

 

Œuvres : Die Tränen der Traüme (Voix R. Meier/Jade, 1985), Cornes lit cornes (éditions du Faisa, 1985), Orques du désert (Voix R. Meier, 1986), J’ivre, avec S. Villaume (Les Lieux Dits, 1995), Tourne-Rond (Les Lieux-Dits, 1996), Les soliloques de la brume (Les Lieux Dits, 1998), L’éternité ne devrait concerner que l’instant (Les Lieux-Dits, 1999), Entrelacs (édition Lire Objet, 1999), L’épongistes opère à l’Orangerie (Rien naît à sa place, 2001), T’erre ( Les Lieux-Dits, 2001), Je les connais Memsel, Ya je les connais non non (éditions C’est la faute aux copies, 2003), L’ais’se lis’se c’monde’s (Les Lieux-Dits, 2004), Brises et Lances (Les Lieux-Dits, 2004), Il dit c’est un poème d’amour (Ipsa Facta, 2005), P’tite chose (Les Lieux-Dits, 2006), Quelle langue tu parles (Les Lieux-dits, 2007), Vent du silence (éditions Poïein, 2007), Bistrot lorgnette, Bistrot lorgné (éditions Voix, 2008), L’éclat rouge (Do.Bentzinger, 2009), Les dialogues apocryphes (Les Lieux-Dits, 2012), L’écrit des nuages je l’écris sur les franges du ciel (Les Lieux Dits, 2012), Embrassons-nous, on ne sait jamais (Le bruit des autres, 2014), Broussailles/Reflets, livre-CD, avec Gaëtan Gromer (éd. Ensemble 2.2, 2015), Blessure de la lumière (Les Lieux Dits, 2018), La part de la lumière, préface de Claude Louis-Combet - entretien avec Michel Guérin (L’Atelier du Grand Tétras, 2019), Mathématiques du trois (Les Lieux Dits, 2020), Où va la poésie ?, Essai (vibration éditions, 2021), Anthologie (La rumeur libre, 2021), Dans la paroi de verre (Les Lieux Dits, 2021), Les yeux exorbités sur l’envers du voir, pour les œuvres peintes de Michel Lascault (éd. ML.,  2022).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules


 
Dossier : Richard ROGNET & les poètes de l'Est n° 55