Georges SÉDIR

Georges SÉDIR



Né en 1927 dans un village des Vosges, Georges Sédir (Sidre de son vrai nom), poète, romancier, essayiste, traducteur (Gombrowicz, Milosz... ), critique littéraire ( à Phréatique, L'Est Républicain, Les Hommes sans Épaules) est décédé en 2005. Il a vécu une quinzaine d'années à l'étranger, et s'est notamment intéressé aux enseignements ésotériques et aux religions d'Asie. Diplomate, il a occupé un poste diplomatique à Luxembourg et a été Ambassadeur de France en Asie du sud-est, où il vécut dix ans. "La vie, les souvenirs, les passants, chaque image est chargée de sens multiples qui peuvent conduire à la "connaissance", donc à un équilibre, une harmonie. Mais le leurre de la réalité se déchire. Reste en nous une attente, avec un regard tourné plus haut que nous". Georges Sédir formule sans philosopher ce besoin de "mourir à soi" pour acquérir "la paix du mental". Ses poèmes simples, souples, "évidents", tout en regardant partout autour d'eux, évacuent le superficiel au bénéfice d'un être nettoyé de l'a priori et comme en route vers un Ailleurs libérateur. Au cœur du Rien, en quelque sorte bien accepté, bien digéré, la sérénité fait la lumière. À lire : 22 cartes d'Asie, Almora, 2005. À la recherche du sans-nom, GRP, 2004. Il se fait tard, Éd. Maison de Poésie, 2002. Le Grand jeu, Éd. Maison de Poésie, 1999. Des combats inutiles, roman, la Table ronde, 1996. La Déesse noire, Groupe de recherches polypoétiques, 1988. Est, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1981. Le poème de la planète malade et vingt-huit textes sur le vide, éditions Saint-Germain-des-Prés, 1978. Les Rues de Varsovie (Art et Poésie, 1977). Pas, Éd. Saint-Germain-des-Près, 1975. Le Mal Slave, roman, Julliard, 1965.

Jean BRETON

(Revue Les Hommes sans Épaules).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules



 
Patrice CAUDA, Gaston PUEL, Jean-Pierre DUPREY n° 11

Dossier : Léo MALET & Yves MARTIN, la rue, Paris, la poésie et le Merveilleux, n° 20