Fernando PESSOA

Fernando PESSOA



Fernando Pessoa (Lisbonne, 1888-1935) est très jeune, orphelin de père. Sa mère se remarie. De 1898 à 1905 à Durban, il vit en Afrique du Sud – son beau-père y est consul du Portugal – où il reçoit une éducation anglaise. En 1907, il quitte l’université (Lettres) et ouvre un atelier de typographie. Ce sera un échec. Le 8 mars 1914, naissance du maître, Alberto Caeiro, qui lui donne Le gardeur de troupeau et lui présente ses disciples, Ricardo Reis et Alvaro de Campos. Création en 1915 de la revue Orpheu qui ne comptera que deux numéros ; autour de lui : Sà-Carneiro, Luiz de Montalvor, Angelo Lima, les peintres Sousa-Cardoso et Almado Negreiros et le poète açorien Armando Cortes-Rodrigues. Sera admiré par la génération suivante (José Régio, Joáo Gaspar Simóes, Adolpho Casais Monteiro). Entre 1918 et 1921, il fait imprimer à compte d’auteur des poèmes écrits en anglais. Devenu une gloire internationale bien après sa mort. La fameuse grande malle rustique, découverte après son décès, a révélé au monde un écrivain qui comptera désormais parmi les plus importants de ce siècle, pour ne pas dire, de tous les temps.

A lire : Œuvres poétiques (Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2001).

Aux éditions La Différence: Le Banquier anarchiste, roman, (1983, réédition 2016), Contes, fables et autres fictions (2011; réédition 2016). Poèmes français (2014). Le Pèlerin, conte (2013). Commerce et civilisation (2012). Erostrate (2010). Œuvres complètes I : Proses (1988). Œuvres complètes III : Poésies et proses de àlvaro de Campos (1989). Œuvres complètes IV : Poèmes de Alberto Caeiro (1989).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules


 
Dossier : Lionel RAY ou le poème pour condition n° 43